CONDAMNATION
Sinon même on condamne !...
Pour avoir aimé un seul Amour
Laissez-le partir avec une fleur
Car il a toujours joui de la vie
Son corps nu est ma joie
Et il dort dans ses pensées
Elles ne sont pas miennes
Une vie sans passé avec avenir !
C’est son droit de ne pas lire !..
Même s’il ne peut pas écrire
Je laisse le temps d’aimer
Lui !… Qui n’a jamais existé !...
Tel un tisserand des mots
Sur l’humour glanant l’amour
Il glane sinon même il flâne
Dans un séjour sans nuitée
Dans ses bras je suis partie
Squattant L’Amour ou la Misère
Et telle une femme j’ai oublié
De baiser à ses cotés
Que faire pour le détester ?...
Enlacée parmi tant d’autres
Car son souffle est le mien
Mais je reste son seul ennui