Tout homme a sa carapace À se cacher d’un prédateur Le Lion n’est plus face au Bélier Et l’armée renaît sans masque À visage découvert !.. Le lièvre fuit !.. Peur d’être dépouillé !.. Dévêtu d’imbécillités sans mobiles Sa carapace ne viole pas mon Âme...

Ta voix éraillée souffle dans mon cœur Je suis une humble passante trépassée Dans des plis repassant mon infortune Quand ta musique soûle mes pensées Ta gueule fait face à une foule déchaînée "Humbles groupies" aux nerfs plus qu’à vif Je reste une anonyme...

Laisse-moi dans ton sous -sol Dans une fosse aux yeux faussés Un cri se meurt dans la nuit Mais il sera jamais le mien Je jouis à l’instant même De ne pas pouvoir te baiser Mon ventre se lasse de l’oubli À éventrer un ermite cloîtré Une caresse éphémère...

Dansons un pas langoureux !... La guerre est terminée La paix attends son tour Et des mômes naissent Un soldat accourt sans soucis L’instinct lui appartient Parachuté dans des tranchées Il entend un bruit dans l’au-delà Ses yeux brillent dans la nuit...

Oublie !.. Le cri des Amours !… Lassé de tant et tant de baisers Ton corps se lasse malgré toi Au travers d’un Être sans foi Claquant chacun de tes doigts Sans Rien et même sans Mots Les orages taisent leur pluie À l’orée du passé du souvenir Sa sève...

VOUS!... Présents à l’aube d’une vie Donnez l’apparence des vingts ans Dans un pré fertile de virginités Aux brindilles séchées avant l’été Riez, riez!... Adeptes de musiques Le "Cureton" oubliera ses morts Et L’encens se perdra autour Car le chant n’est...

À travers de toi je me pose Avec encore l’eau ou le "cru" Je me noie dans l’incertitude Bien au-delà des regrets Le temps efface les mots Avec son balai poussiéreux Laissant un coin de souvenir Dans l’aile d’un au-delà Hélas le sonneur est là Avec sa...

Pauvre fille aux souvenirs lancinants Pose-toi car tu n’a plus vingt ans Oublie les fleurs du mal Celles qui t’ont tant blessée Leurs épines effleuraient ton cœur Plus acérées qu’un humble couteau La Mère est partie râlant de plaisir Et ses yeux brillaient...

Un cœur ne meurt pas ... Il dort Quelque part dans la pensée de chacun Quand il s’ennuie il sonne à une porte Où l’amour ou la haine est son domaine Pauvre Âme désertée de sollicitudes Ta vie encore t’appartient à jamais Hélas quand tes ossements ne sont...

À le voir on pourrait se réchauffer Pourtant son âme est de pierre Ses cendres elles-mêmes le fuient Et l’aube n’est pas son royaume Au travers de ses rêveries il dort Comme il a toujours dormi MORPHÉE l’a pris dans ses bras Il ne l’a jamais quittée pour...