LA FAUCHEUSE
Elle fauche le blé des prés
À en oublier la vie des fleurs sauvages
Laissant derrière elle un désert sans verdure
Quand les moutons tondus s'en vont errants
Glanant à son gré la jeunesse ou la vieillesse
Qu'importe !... L'aventure reste son jeu préféré
Suivant un chemin avec peine ou sans douleur
Quand les chaumières gémissent au coin de l'âtre
La "Faucheuse" se régale d'un "Spectacle" morbide
La vieille reste blottie au coin de son garde-fou
Son Amour s'est évanoui sans lettres et sans regrets
Et les cloches restent coites et décoiffées
Ô ma chère Faucheuse je t'aime et je t'adore
Tu es celle que j'attends depuis la nuit des temps
Quand nous serons seuls sur le sablier de la vie
Tu sauras que ton avenir reste au creux de mes bras