PÈRE ROTARD ET MÈRE PETARD
Bras dessus tous deux enlacés dans la rue indifférente
Père ROTARD et Mère PETARD font l’Amour
Cette tendresse au cœur pittoresque née par l’utopie d’un poète
Que depuis bien longtemps à la nature a déserté
DANS LE SILENCE DE LA NATURE INNEE
Les petits vieux vivent dans le silence de leur parité
Un peu comme si ils ressuscitaient au travers de leurs pensées
Tous deux isolés et prisonniers par leurs propres idées »
Ils font l’Amour dans la jouissance d’un myosotis « immortalisé »
Monsieur ROTARD et Madame PETARD s’en vont d’un pas nonchalant
Emmerdant les rots et les pets « La Naissance de l’Être inné »
Quand tous deux défiant le « LOOK » offert à la mode du Présent
Père ROTARD et Mère PETARD font l’Amour à petits pas
Repus de jouissance, les corps apaisés par la sobriété
Père ROTARD et Mère PETARD font l’Amour
Créant tous deux leur univers « le ciel qui revient toujours » !...
L’Aube et l’Aurore portent leur robe cousue de fiel ou d’amour
Père ROTARD et Mère PETARD tardent en jouissance
Que voulez-vous !... Au travers des ères ils sont tous deux en puissance
Et pourtant, leur cœur s’émeut au travers de la science
Cette saveur inavouée de la vie qui se perd dans l’inconscience
Les yeux fermés, les corps enlacés nus et désuets
Père ROTARD et Mère PETARD font l’Amour
Dans le sein grotesque artificielle du pouvoir sans atours
Qu’importe ! Père ROTARD et Mère PETARD font l’Amour
Dans l’artifice des comètes qui naissent et vivent un seul jour.