LE GRONDEMENT

Publié le par Marie-José Le Poder


Qui un jour n’a pas grondé ?...

À vouloir se joindre à l’orage

Les yeux séchés et le désir alléché

L’orage vole comme un aigle la rosée

 

Qui un jour ne s’est pas mis nu ?...

Dans le secret d’une femme en chemise de nuit ?...

C’est peut-être la femme qui s’endort à minuit

Ou l’aube qui se réveille languissante sous la pluie

 

Dès lors la nature revit

Pour vivre le jour ou la nuit

Les fleurs naissent et meurent sans bruit

Éternelles passantes « SANS SOUCI »

 

Quelque part elles attendent leur amant

Croyant entendre son pas et son grondement

Mais le ciel tombe sur la terre sans fondement

Et à son insu l’amour jouit de l’ultime moment

 

Publié dans Poésie

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