MA VOLONTÉ
Le temps passe et je reste frigide
Je reste figé tout comme ma pensée
Ma muse ridée est en vacances cet été
Et sans elle je ne sais plus où aller
Alors je m’éclate et je fais péter le ciel
À verser des larmes volcaniques
Ou à inonder les terres sécheresses
Si j’ai un nœud qui me prend les tripes
Ces tripes qui me fendent l’ennui
Alors pourquoi dire quelle est ma volonté ?...
Elle est fondue dans l’âme de l’acier
Car j’ai pour seule arme le fer de mon épée
Je deviens las et pourtant je suis là
Pour mon amour je vis toujours
Mais je pose mes bagages
Au gré de ma volonté
La poésie est un semblant d’images
Un éclair de réalité défiant un paysage
Dans ma lucidité au cœur d’un nuage
Ce nuage qui parfois me conte son voyage